Pierre Gonzalès

Biographie

Déjà tout petit, Pierre Gonzalès dessinait des monstres là où sa sœur dessinait des fleurs. Même les oiseaux qui traversaient les ciels orageux de ses visions enfantines arboraient des dents….

Plus tard vint la période périlleuse de l’adolescence où, gamin solitaire, il dévorait du Lovecraft, du Philip K. Dick, Arthur C. Clarke, Isaac Asimov, Franck Herbert… etc. Bref, que du lourd ! Sans oublier évidemment l’incontournable Tolkien, notre maître à tous !

Côté cinéma, son autre nourriture inspiratrice, ce fut à 12 ans le choc « Alien » que son oncle l’amena voir, doublé d’une révélation à la vision des créations biomécaniques du grand H.R Giger, qui l’incita plus tard à faire l’acquisition d’un aérographe, en quelque sorte l’ancêtre mécanique de Photoshop.

Puis ce furent les études suivies aux Beaux Arts de Bordeaux (durant un trop long cursus à son goût), à la fin desquelles, diplôme en poche, il entra de plain-pied dans l’amère réalité du monde de la création dans les années 90. Internet ne s’était pas encore invité dans les foyers et c’est muni de bonnes chaussures, d’un book qui lui donnait l’impression de traîner un cadavre à bout de bras, qu’il écumait péniblement, d’entrées en sorties de métro, les agences de Pub parisiennes, avec plus ou moins de bonheur ! Ces années dans la publicité lui permirent malgré tout de parfaire sa maîtrise de l’aérographe, mais le laissèrent sur sa faim au niveau créatif !

Puis ce fut la rencontre avec les éditions de l’Oeil du Sphinx, qui le contactèrent, par courrier à l’époque ! Après avoir remarqué un de ses dessins publiés dans la revue de cinéma « Mad Movies », dont il était un fervent lecteur. Cette petite maison d’édition a toujours été un formidable incubateur de talents littéraires dans les genres SF et fantastique, et lui offrit enfin l’occasion, au travers de leurs revues telles que « Dragon et Microchips » ou « Murmure d’Irem » de mettre son crayon au service de nouvelles d’auteurs naissants, dont certains firent un beau parcours par la suite.

Son laborieux chemin de vie s’est ensuite égaré vers l’enseignement du dessin, notamment trois années dans une école privée ainsi qu’au sein d’associations artistiques.

Il a plus récemment renoué avec la BD, façon « comic strip » en ressortant des cartons « Potsie », un petit dragon pétomane, personnage secondaire créé pour un projet de dessin animé, des années plus tôt. Ce dernier a été publié dans « 9e art et compagnie » et « BDvore », deux revues qui pour des raisons financières n’ont hélas, à son grand regret, pas fait long feu….

Actuellement son activité principale est plutôt tournée vers l’art de la caricature qu’il pratique irrégulièrement, à l’occasion de diverses manifestations festives.

Seule exception, la revue Etherval qui lui a tout récemment permis de revenir vers l’illustration, en retrouvant le plaisir de s’immerger dans l’univers d’un auteur pour le traduire en image.

Bibliographie

Pierre Gonzalès vous invite à effleurer son petit monde peuplé de créatures improbables à travers son porte-folio

Il vous propose également de visionner ce clip qui raconte le parcours initiatique d’un jeune Tibétain et sur lequel, toujours en quête de nouvelles expériences créatives, il a tenu le rôle du décorateur crayonneur, car malheureusement il ne sait pas chanter…

Dans le cadre de la revue Étherval

  • Revue 4 : Domini doni
    • Illustrations de la nouvelle « Mains de mort » (Mains de mort, les sous-sols)
  • Revue 5 : Orbi et Orbi
    • Illustrations de la nouvelle « Ce que nous enseignent les faits »
  • Revue 6, 7, 8, 9 :
    • Illustration de la page de transition

Galerie

 

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